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Good Morning Vietnam (photos et texte)

quelques photos;
https://photos.app.goo.gl/dUCi1KoM9JYsB4cp7
Bienvenue au pays de l'été perpétuel et surtout ... du mouvement perpétuel !
Un mouvement un peu frénétique , toujours constant. Si caractéristique de l'Asie, rien ne s'arrête, ni les commerces, ni les scooters, ni les échoppes de bord de rue où l'on s'assoit, mange et repart en permanence.
Un mouvement que rien n'arrête, même pas ce piéton qui veut traverser. Lui aussi se plie en mouvement incessant, il entre dedans, il avance dans cette ronde infernale de scooters, la tête haute, l'air fier, doucement mais fermement et tout se déroule ainsi...
 Le marché aux fleurs qui resplendit de couleurs à 2h du matin nous rappelle qu'ici nuit et jour peuvent se confondre. 
Good morning vietnam ! Nos premiers pas sentent cette humidité et cette chaleur si spécifique. Nous entrons en direct dans ce mouvement...
 On le vit de l'Intérieur dans ces rues où  marchés, échoppes et gargottes se succèdent à un rythme effréné.
Chaque étroite façade recèle le trésor de la famille, vêtements, souvenirs, tailleurs, boisson et nourriture
 le vieil Hanoï tient toutes ses promesses. L'infernale circulation, les klaxons incessants, les mots tapés de cette langue à rythme et à intonation... Tout alpague , interpelle, fait rire, dérange, surprend.
Tout est en mouvement. Le regard, incessamment, se pose à un endroit pour tout de suite être happé par un autre tout aussi intéressant; l'oreille se tend, inlassablement, vers tous ces bruits, ces bourdonnements, les odeurs se mêlent,  parfois tellement fortes presque repoussantes, d'autrefois révélant herbes fraîches et fleurs qui ravissent les narines.

Un mouvement permanent qu'il est bon parfois de ralentir. Nous tentons, sans rompre le mouvement, d'en adopter un plus lent... Au fil de l'eau de la baie d'Halong.
Une longue croisière où le mouvement des flots doux et constant nous emporte dans un paysage karstique magnifique. Les immenses rochers immobiles, ancrés dans le temps, tandis que maints  bateaux tournent autour nuit et jour... une lente croisière où notre mouvement est un peu différent de celui des autres et où  le bonheur d'être quasi seuls dans la baie est un luxe que nous savourons. Et tandis que nous sillonons  ces eaux, Cat Ba se présente à nous. Ile  au doux mouvement et à la jungle éclatante.
Un régal pour les aventuriers en herbe que nous sommes.
Telles des sentinelles bordant l'île , les villages flottants nous ouvrent encore une fois à un autre mode de vie. Cette croisière a presque arrêté le temps, le temps de quelques belles rencontres, le temps des premiers sauts de Charlie dans la baie d'Halong depuis le pont du bateau, le temps d'une nage assez incroyable, le temps d'une beauté magnifique et d'une baie d'Halong enfin savourée.
C' est en train que nous nous réinsérons dans le mouvement perpétuel. Mouvement bien amplifié lors d'une nuit bien mouvementée. On est à présent rodé. Plus même que dans le mouvement du Vietnam, nous sommes dans le mouvement du voyage.
Hoi An s'ouvre à nous, plus discrète que Hanoï sans être pour autant son inverse comme le mouvement des syllables nous l'aurait fait penser. 
Les communautés Chinoises, l'influence japonaise et un bout d'histoire française, tout se reflète dans ces quelques maisons anciennes, ces temples qui mêlent ce qui aujourd'hui et si différent à nos yeux.
Là encore on ralentit un brin le mouvement, le temps de retrouvailles avec des vacanciers Chti pour notre plus grand plaisir.
Mais à peine ralentis, nous nous jetons à nouveau dans le mouvement perpétuel, en son cœur :  dans la circulation! en enfourchant deux motos, nous voilà partis pour un village de bord de mer où peintures et calamars tout juste cuits nous font presque oublier le soleil qui tape dur! presque ? Non car il se rappelle à nous et nous donne enfin l'explication de l'enmitouflage des Vietnamiens avant de partir en deux roues: le coup de soleil,  le fameux ! Celui qui fume, qui dure...

Ici nous commençons à souffrir de la chaleur car malgré le mouvement, la température, elle, reste stable. 40-45 degrés au soleil, alors on reprend le mouvement, dans notre train bringuebalant, pour Hué. 
À travers la forêt tropicale, les rizières peuplées de buffles d'eau, longeant la côte et ses plages insaisissables, le train nous emmène vers la ville historique. Et là, comme par magie, la cité impériale stoppe le mouvement, nous permet une pause, un instant. Nature et pierres se mêlent, un énorme lézard nous fait l'honneur de sa présence, tout est calme,  tout est serein.
Et...c'est reparti ! Ça bruisse,  ça bouge, ça parle, ça crie, ça rigole, ça mange, ça vend.
Les nón lá couvrent de nombreuses têtes et ces chapeaux coniqus semblent si pratique lorsque la pluie dégringole où que le soleil règne en maître. 
Ça  taille, ça cuit, ça joue, ça sirote du café,... Ça vie... En permanence.
Stop, nous voici à Dong hoi. Je reprends mon souffle. Devant moi une cabane de pêcheur posée sur la rivière qui se jette dans la mer. Amarré à la cabane, son bateau panier clapote doucement. Il trie les poissons, les pèsent à la balance aux poids de plomb. Ici c'est le vent qui met en mouvement. L'embouchure de la mer est juste là, lorsque je regarde à gauche.   Les lumières sont différentes et ravissent le photographe familial.
Ici rien à visiter, juste se laisser porter par notre propre mouvement tranquille, presque un peu léthargique, en regardant le balancement des flots devant moi, mon petit gars qui s'amuse avec un "copain minute" et mon grand gars qui profite de l'air de la mer le visage apaisé et souriant.

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