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Khao yai, la jungle.

En arrivant, on se retrouve plongé 10 ans en arrière le long de ces routes où le soleil écrase et où le seul refuge est cet abri de bus au toit bien dessiné qui offre un peu d'ombre. 
Dans cette guesthouse aussi, rustique et efficace, où la population de Djeco n'a d'équivalent que celle de leur garde-manger : les moustiques. 
Une chambre sobre, que le ventilateur balaye. Une salle de bain à eau froide dans le trou d'évacuation est sûrement bouché, donnant lieu à un pédiluve rafraîchissant à chaque lavage de mains. L'occasion pour Charlie d'un terrain de jeu où fourmis rouges, serpents, araignées et autres curiosités à regarder avec attention sont légions. 
La végétation se fait de plus en plus dense et c'est un régal, après la chaleur étouffante de Bangkok, de ressentir cette fraîcheur si particulière des sous bois ou plutôt des "sous jungles" . 
Des bruits nouveaux habitent nos nuits, grenouille ou oiseau? nous ne le saurons jamais! mais aucun doute, c'est un animal nocturne! 
Les plats de notre guesthouse sont savoureux et épicés et nous retrouvons enfin des prix Thaïlandais d'antan. En bref,  l'endroit nous séduit par sa simplicité, ses airs d'hier et son authenticité d'aujourd'hui. 
Nous sommes prêts pour nous immerger dans l'immense parc khao yai ... 
A l arrière d un Pick-up où nous profitons de l'air, nous arpentons les routes où les panneaux dictant "be ça refus,  wild life " nous donnent déjà le sourire et ouvrent grand nos yeux à l'affût du premier animal. 
Les gibbons ouvrent la danse.  et quelle danse! s'élançant d'arbre en arbre, ils semblent à peine effleurer les branches. On entend d'abord un bruit, puis un bruissement de feuilles et enfin on le voit. Les calaos nous font également l'honneur de leur présence. Immense oiseau d'une envergure telle qu'on a presque l'impression d'assister au vol d'un dinosaure, son cri totalement nouveau pour nos oreilles ajoute un brin d'étrange et force le silence. 
Grâce aux yeux et aux oreilles du guide nous voyons ce que nous n'aurions jamais remarqué.
 Une vipère verte pomme se repose tranquillement sur des feuilles de même couleur. D'autres serpents se faufilent lentement d'une branche à l'autre d'un arbre, des araignées gigantesques tissent et attendent patiemment leur proie. Un iguane aux allures préhistoriques fait sa sieste tranquillement. Un water dragon, que nous appelons caméléon, se camoufle de vertes et brunes couleurs. 
Et tout à coup, dans la rivière à nos pieds, un varan passe... Créature d'un autre siècle, tranquille, glissant dans l'eau, aux airs de petit crocodile, il retient toute notre attention. 
Même le roi des lieux nous fait l'honneur de sa présence : un grand mal éléphant vient à notre rencontre. Devant lui,  complètement libre et sauvage; devant son pas à la fois lourd et altier, tout le monde s'arrête et regarde. 
Un beau moment.
 Quelle journée !! ponctué de papillons plus gros que le point, d'un scorpion impressionnant, notre périple nous amène à admirer cette immense forêt, primaire pour une partie, intouchable et inaccessible dans sa grande majorité. Un régal pour les yeux, les oreilles et les narines. 
Attention... vie sauvage à portée de regard... à préserver....
https://photos.app.goo.gl/uvbSMJe5MrZ6SxdY7
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