Les premiers pas, les premiers trains...

Quelques anecdotes et moments a partager (test en cours sur un logiciel qui tape le texte quand on parle... desoles pour les fautes...)

1.Les premiers trains

 "ca commence fort!" comme dirait mon frère .

Paris-Stuttgart: 13 minutes pour changer de train

stuttgart-Munich: entre 21h et 23h à Munich, bière et repas avant de prendre notre premier train couchette 

Munich-Budapest: cabine de 6 couchettes depart initialement prévue 23h10 retard jusque minuit 30. On s'installe tranquillou avec deux jeunes filles. Autour de nous ça parle dans toutes les langues.

2. Arret a budapest
 2 jours d'arrêt en auberge de jeunesse (un peu décalé avec nos partenaires de dortoi, ils se couchent à 5h et nous on se lève à 7h)mais  le respect mutuel est au point et la nuit reposante. Une ville aux larges avenues, des effluves de Russie, des zestes d'Occident. On déguste hongrois... Pause italienne pour recharger les batteries de Charlie a coup de spaghetti bolognaise...On visite: bains de Budapest incontournables, musée miniature des villes, la place des Héros, croisière sur le Danube, kilomètres à arpenter la ville, belle sous tant d'aspects.

3. Train Budapest Bucarest 
Et nous voici repartis Budapest Bucarest, depart 19h et arrivee midi le lendemain; un nouveau train couchette à 3 cette fois-ci. On est seul dans notre cabine et on a même un point d'eau! Pique-nique au sol. couchette du haut pour Charlie (on prend des habitudes...),clim.
Coup de cœur pour Bucarest, de grands arbres, une ville dont on ressent l'âme. On se balade... on decouvre...  Grand luxe: une chambre pour nous tout seul et salle de bain partagée mais pas bondée. 
La vieille ville, le Parlement - grandeur et décadence - les tags partout qui n'arrivent pas à ôter la beauté au bâtiment qui peuplent la ville.
Les parcs arborés et fleuris nous ressourcent .

Un vrai petit déjeuner ...miam un régal. Dans le train entre Budapest et Bucarest nous découvrons la Roumanie,  ses bottes de foin...quelques maisons ... un paysage tres vert et tres beau.

4.Nos premiers cadeaux à Bucarest

un brin de basilic en fleur pour Charlie et moi et l'argent de la laundry pour Charlie (permet son premier achat: un bretzel et des chips ).

5.Train Bucarest - Istanbul 

Une cabine à quatre et nous sommes trois c'est top. On s'installe... On s'étale... on est au point: on a nos pique-nique, les cahiers de jeux commencent avec Charlie. Roumanie... Bulgarie... Turquie... À travers la vitre les minarets des mosquées commencent à remplacer les clochers d'église, le paysage change encore un peu.

6. Train entre Bucarest et Istanbul
"passeport please" "ticket please"... Sortie de Bulgarie a 2h; entrée en turquie a 3h30 du matin... on fait tout ce qu il faut puis on se pose pour se rendormir et... Ticket please à 4h.Ahhhhhhhhhhhh
Mais on a notre premier tampon! Et puis quand on voyage faut avoir passer une frontière en pleine nuit au moins une fois dans sa vie (on aurait pas déjà fait ça lors du voyage de noces ?)

7. Notre "passeport Charlie"
Sourire, pinçage de joues, frottage de tête et le fameux "coût du Charlie" : a 3h 30 du matin passage de frontière turque. Trop dur; Charlie dans les bras. Compatissant, ils nous font passer devant tout le monde. 5 minutes Chrono et nous sommes de retour dans notre douillette couchette. (c'est plus pour la rime que pour la réalité). ca c est l effet Charlie! c est lui notre vrai passeport!

8. Istanbul 10 ans déjà 

Ils sont passés de 12 à 16 millions d'habitants

Des choses immuables et d'autres qui surprennent; les toits d'Istanbul , le Bosphore, le Topkapi et les gens qui passent. 
Sainte-Sophie : église, mosquée puis musée. Des quartiers si différents; bazar aux épices, gare de l'Orient-Express, poulpe, poisson, calamar, rosée.
Mosquée de Soliman le Magnifique - loukoum, fruits séchés ,pâtisserie, baklava .
Un brin d'Asie que  l'on ressent deja... les odeurs, la diversité des visages

"yes please" dans tous les sens ... ça se "Marrakechise"  un peu 

la guesthouse, la première, avec salle de bain! 

Et Charlie qui nous fait son théâtre dans la chambre sur la corde à linge, et qui nous raconte encore une fois ses projet de restaurant et de parc d'attraction avec Ennio et Harry.

9. Achat des billets Istanbul Ankara 

gare de l'Orient-Express. Son anglais sommaire, le notre décousu (ça se dit comment déjà jeudi ?)...ça a mis un peu de temps pour ne pas arriver à minuit à Kayseri et trouver le bon train et la Bonne horaire. Mais une fois chose faite nous voilà repartis avec les billets Istanbul Ankara et Ankara kayseri 4h puis 6h de train. Une halte à Ankara pour la nuit.

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Description d'une journée au top 
Il est 5h52 exactement et Wendy se réveille en sursaut. Jean-luc vient de bondir du lit en disant” des montgolfières!!! 48!!!” c'est le son du brûleur d'une montgolfière qui nous réveille au lever du jour.
Elles passent juste au-dessus de nos têtes, juste au-dessus de notre hôtel à Goreme en Cappadoce. L'émotion passée, tout le monde se recouche et retombe dans les bras de Morphée peuplés de rêves dans tous les sens. Environ 8h, nouveau réveil... Le petit déjeuner nous attend, on mele petit déjeuner turc (œuf concombre tomate olive alva) et occidental (les bonnes tartines...) bon café ou à tchai a déguster. 
Et nous voilà partis, chaussures de trek au pied, vers la vallée des pigeons. Le soleil tape déjà dur mais la chaleur reste supportable. On avance dans les alentours de Goreme. Des champignons géants de pierre et une roche si blanche et lisse que l'on dirait des dunes de sable. À chaque détour de sentier on s enfonce dans le canyon... À l'aventure, seuls! Puis on prend de la hauteur, on quitte le sentier pour s'aventurer en haut des montagnes et arriver à un point de vue à 360, magnifique, le canyon vu d'en haut... Les Dunes de roches scintillantes, Gorëme tout en bas.
Puis on redescend tranquillement avec un Charlie qui apprend à mettre ses pieds à 10h10 pour mieux maîtriser sa descente. 

Continuer la journée par le Nazar borek un tout petit restaurant ou gozleme et autres plats sont tout simplement délicieux, où tout à coup le proprio vous parle français avec un plaisir évident. Comme tant de fois Charlie capte l'attention et l'affection. Il nous explique sa famille , ses trois fils...  et On se régale doublement des plats et de l'ambiance.
Ça y est on a trouvé notre” cantine” : Resto que l'on choisit et on revient très souvent, on se sent bien, on mange bien. 

Continuer par revenir tranquillement à l'hôtel pour une sieste bien méritee. Alors que la chaleur devient trop forte à l'extérieur. Puis ce sera piscine tranquille, fraiche mais dans laquelle Charlie peut passer des heures pendant que nous, on discute. Autour de la piscine la diversité est de mise , bikini, maillot une pièce et dames voilées se partagent l'espace. Séchage réhabillage et nous voici repartis.
Au programme : acheter eau et victuailles pour les goûters. Supermarché turc où l'on passe son temps a regarder tous ces produits inconnus pour en choisir quelques-uns.
Ensuite on a ”barber” ! jeanluc se lance dans cette tradition (10 ans plus tôt, il l'avait déjà fait!) Barbier en Turquie! 10 ans plus tard c'est reparti pour une aventure. Car chez nous il y a avant et après le coiffeur, alors qu ici c'est surtout un "pendant". Tondeuse, sans sabot, coupe chou, the offert, fond musical terrible, siege de coiffeur à l'ancienne, dexterite et vitesse de dingue et... Douceur en option. 
La coupe se dessine...  pas mal du tout! Puis on passe à la barbe, coupe chou efficace, et a nouveau une rapidité de dingue. Et là... on pose sur les joues de la cire bien chaude... puis on en met autour de deux baguettes que l'on plante... Dans le nez! Et on ajoute de la cire dans les oreilles! Éclats de rire en prime, regal pour nous, petit supplice pour jeanluc ... surout quand il tire dessus pour les enlever! Zéro poil... Masque d'argile, pause de 15 minutes puis rinçage très énergique suivi d'un massage ou... Un coup à gauche...Un coup à droite, il lui fait craquer le cou. le tout pour 15 €.
On déguste le moment! On se quitte bons amis. Et on déambule tranquillement dans les rues moins animées, plus habitées. Le cadre change... Recherche de notre prochaine endroit pour manger... on hésite... et finalement le bon choix se fait. On monte quelques marches pour nous retrouver sur une fabuleuse terrasse pleines de coussins et de charme, Mustafa nous installe et nous restons scotchés à la vue. Coucher de soleil sur goreme et ses vallées aux alentours, la lumière, les formations rocheuses sont extraordinaires. Le gigot d'agneau cuisine à la turque, la salade et le riz complète cette perfection...