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Mandalay, nos premiers pas en Birmanie

Des cercles, des arcs, des boucles et autres rondeurs, l'écriture birmane nous ouvre la porte d'une nouvelle culture, d'un nouveau sourire, d'un pays où l'ouverture et l'autre sont encore nouveaux. 
Dès les premiers pas, on sent une indescriptible différence, comme cette tranquille douceur du soir qui nous happe à notre arrivée à Mandalay. 
Les routes de trous et de bosses n'ont comme éclairage que les guirlandes lumineuses des stupas qui les bordent. Dès les premiers instants, les visages débordent de sourires accueillants, timides, intrigués, amusés... Et dans tous les cas bienveillants. 
Dès les premiers moments on sait que nous sommes arrivés dans un pays de voyage comme nous les aimons. Sincère, authentique, curieux, heureux.
 Notre première journée donne le ton, le tempo de la suite. 
Tempo des batteurs d'Or qui,  inlassablement, frappent, battent, tapent sur ses fines couches de métal précieux pour, peu à peu, les étendre toujours plus. Comme les tambours d'un dur labeur, les coups résonnent et forment une mélodie changeante et captivante. Leurs gestes s'enchaînent, précis et appliqués, le temps que l'eau remplisse ce bol de coco comme le sable remplit un sablier. Le temps pour Jean-Luc de s'y tenter et ,l'espace d'un instant, d'accorder ses coups à ceux des batteurs.
Premier tempo pour cette première journée. 
Nous continuons sur le ton du silence en découvrant un immense temple de teck. Le rouge du bois, l'ajouré des panneaux découpés , le noir des colonnes, le rose des robes des nonnes, le sombre reposant de l'intérieur et la lumière éclatante à chaque porte, donnent à ce lieu une âme palpable.  Pieds nus et seuls, nous savourons.
Ce sera le ton de la rigolade qui mènera le déjeuner. Nous découvrons la cuisine birmane avec force de sourires et de rires. Multiples petits plats emplissent la table et l'on passe de "hum...c'est délicieux!" à  "aaaah c'est pas possible de manger ça!".
Le tempo de la musique nous rattrape dans le palais royal de Mandalay. Au détour de ses édifices en teck, une belle rencontre avec de jeunes birmans et leur guitare, un partage de chansons de leur pays et de "la vie en rose", chacun savourant la musique de l'autre. Le temps également de voir d'en haut cette ville, puzzle de villages, dont seuls les arbres et quelques stupas qui dépassent apparaissent.
On passe de l'un à l'autre de ces sites au rythme d'un side-car local, cheveux au vent, tout doucement, une façon parfaite de parcourir Mandalay.
Le ton est donné ! le tempo de la Birmanie s'accorde parfaitement au nôtre! 
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