Notre train vient de partir de Bangkok vers notre première destination : Pak Chong et le parc de khao yai.
Fenêtres grandes ouvertes, chaleur écrasante, vendeuses de boissons et brochettes qui passent entre les rangs, chantant presque la liste des délices qu'elles transportent avec ce si caractéristique "Aaaaaa" long et appuyé à chaque fin de phrase.
Au-dehors, les baraques s'enchaînent, bicoques de vie et cahutes pour manger. On y lit la pauvreté et la vie au jour le jour quand parfois, juste de l'autre côté du train, se dressent des constructions en cours gigantesques et detonnantes dans ce paysage.
des espaces entiers de roseaux, ponctués de bananiers et toujours de grands temples aux stupa couverts d'or soulignent l'importance de la religion parmi les trois piliers de la société thaïlandaise.
À chaque pont que l'on passe, les rives se couvrent de maisons dont les pilotis reposent dans les rivières et fleuves.
"Tic tic tic", c'est le poinçonneur de billets qui passe.
On s'éloigne peu à peu de Bangkok que nous venons à peine de retrouver 10 ans plus tard. Ravivant quelques souvenirs, nous sommes partis sur les traces de notre première guesthouse de l'époque, pour y manger leurs délicieux spring rolls depuis si longtemps attendus. On y a retrouvé les magasins de Bouddha, les taxis roses, verts, bleus, rouges, jaunes, oranges, les tuktuk, les temples magnifiques et dorés.
Le Wat PHo nous a conquis et son Bouddha couché et encore plus grand que dans nos souvenirs.
Au musée du Siam on apprend un peu plus la culture thaïlandaise, son histoire, ses fondations, son hier et son aujourd'hui.
La chaleur est étouffante et le flux de touristes nous surprend presque par son ampleur. On a hâte finalement de sortir de Bangkok, de cette course aux touristes, et de retrouver un peu notre Thaïlande bien-aimée.
Toutes les 10 minutes nous faisons halte dans une nouvelle gare, les passagers montent et descendent, des bouts de campagne commencent à remplacer la ville...
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